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Aides pour les salariés : le guide complet des dispositifs accessibles en 2026

En 2026, les salariés en France peuvent bénéficier d’un large éventail d’aides financières, sociales ou familiales, adaptées à leurs situations personnelles et professionnelles. Que vous soyez apprenti, employé à temps partiel, parent, jeune travailleur ou en situation de handicap, plusieurs dispositifs existent pour soutenir votre pouvoir d’achat, faciliter votre quotidien ou encourager l’accès à l’emploi. Voici un panorama clair et détaillé des principales aides auxquelles vous pouvez prétendre.

Les aides financières destinées aux salariés

La prime d’activité

La prime d’activité vise à compléter les revenus modestes des personnes exerçant une activité professionnelle. Pour y avoir droit, il faut être âgé d’au moins 18 ans, résider en France de manière stable et travailler, qu’il s’agisse d’un emploi salarié ou non.

Le montant de base en 2025 s’élève à 633,21 € pour une personne seule, avec des majorations selon la composition familiale :

  • +50 % pour la première personne à charge
  • +30 % pour chaque personne supplémentaire
  • +128,412 % pour un parent isolé

Ainsi, une personne seule avec deux enfants peut percevoir 1 139,78 €, tandis qu’un couple sans enfant touche 949,82 €.

Le RSA pour les salariés

Le Revenu de solidarité active garantit un minimum de ressources aux personnes ayant de faibles revenus, même si elles travaillent à temps partiel. Il est accessible dès 25 ans, sous condition de résidence stable.

Pour une personne seule :

  • 646,52 € sans enfant
  • 969,78 € avec un enfant
  • 1 163,73 € avec deux enfants

Un forfait logement est déduit si vous bénéficiez d’une aide au logement.
Les jeunes travailleurs de 18 à 25 ans peuvent solliciter le RSA jeune actif, à condition d’avoir travaillé au moins deux ans au cours des trois dernières années.


Les aides pour les parents salariés

Les allocations familiales

Elles sont attribuées dès le deuxième enfant à charge et dépendent des revenus du foyer. Trois tranches existent, allant des revenus modestes aux revenus élevés.

Exemples de montants :

  • 151,05 € pour deux enfants (tranche 1)
  • 344,56 € pour trois enfants (tranche 1)

À partir de 14 ans, une majoration s’ajoute, entre 18,88 € et 75,53 € selon la tranche.

Le Complément de libre choix du mode de garde (CMG)

Le CMG aide les parents à financer la garde d’un enfant de moins de 6 ans. Il couvre l’emploi d’un assistant maternel, d’une garde à domicile ou le recours à une structure agréée.

Exemple :

  • Jusqu’à 814,53 € par mois pour un enfant de moins de 3 ans en emploi direct (tranche 1)
  • Jusqu’à 984,26 € via une micro-crèche (tranche 1)

La PAJE : prime à la naissance ou à l’adoption

La prime à la naissance est versée dès le 7ᵉ mois de grossesse si la déclaration est faite dans les délais. Son montant est de 1 084,43 €.

La prime à l’adoption, versée dans les deux mois suivant l’accueil de l’enfant, s’élève à 2 168,84 €.

L’allocation de base de la PAJE

Versée chaque mois jusqu’aux 3 ans de l’enfant, elle peut atteindre 98,30 € selon les revenus du foyer, et reste cumulable avec les autres aides de la PAJE.

Le RSA parent isolé

Destiné aux parents seuls, il peut atteindre :

  • 1 383,68 € avec deux enfants.

Un exemple : une salariée à temps partiel gagnant 650 € et vivant seule avec un enfant peut obtenir entre 400 et 500 € de RSA complémentaire.

Les aides liées aux déplacements professionnels

Frais de transport en commun

Tous les salariés, y compris à temps partiel, peuvent bénéficier d’un remboursement de 50 % de leur abonnement (bus, métro, train, tramway, vélo partagé). L’employeur rembourse sur justificatif.

Utilisation du véhicule personnel

La prise en charge n’est pas obligatoire, mais peut être appliquée via un accord d’entreprise, notamment si aucun transport public ne dessert le domicile.

Le forfait mobilités durables

Pour les salariés utilisant un mode de transport écologique (vélo, covoiturage…), un forfait allant jusqu’à 600 € par an peut être accordé, exonéré d’impôt.

Les aides pour le logement et la rénovation

MaPrimeRénov’

Réservée aux logements classés E, F ou G depuis 2025, elle couvre jusqu’à 40 % du coût des travaux. Les travaux doivent améliorer la performance énergétique d’au moins deux classes.

Exemple : pour 20 000 € de travaux d’isolation, un ménage modeste peut recevoir 8 000 €.

L’éco-prêt à taux zéro

Ce prêt sans intérêt peut atteindre 50 000 € remboursables sur 20 ans, sans condition de ressources, pour financer des travaux énergétiques.

La TVA réduite

Les travaux d’amélioration bénéficient d’une TVA à :

  • 10 % pour l’entretien
  • 5,5 % pour la rénovation énergétique

Les aides au logement : APL, ALF et ALS

Trois aides existent, non cumulables, en fonction du type de logement et de la situation familiale :

  • APL : pour les logements conventionnés
  • ALF : pour les familles ou couples mariés depuis moins de cinq ans
  • ALS : pour ceux qui ne relèvent d’aucune des deux précédentes

Conditions :

  • Occuper le logement au moins 8 mois par an
  • Logement respectant les surfaces minimales : 9 m² pour une personne, 16 m² pour deux, etc.

Vous désirez:

  • CRM & LMS
  • Parcours de formation E-learning
  • Formateurs distanciel / présentiel
  • Consultants

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