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- November, 2025
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Emploi : Pourquoi Détailler Précisément Ses Compétences en Anglais sur le CV Devient un Atout Décisif

Dans un marché du travail de plus en plus internationalisé, la maîtrise de l’anglais n’est plus seulement un « plus » sur un CV : elle devient, dans de nombreux secteurs, un véritable critère de sélection. Pourtant, beaucoup de candidats continuent d’indiquer des formules vagues comme « anglais courant » ou « bilingue », des expressions désormais jugées trop approximatives par les recruteurs. Aujourd’hui, ce qu’on attend d’un candidat, ce n’est pas seulement qu’il parle anglais, mais qu’il soit capable de préciser son niveau réel, ses usages professionnels et la manière dont cette compétence s’exprime concrètement dans son travail.
Selon les données publiées par la plateforme Indeed, la tendance est claire : en 2024, près de 13 % des offres d’emploi mentionnaient une exigence en anglais, contre seulement 9 % en 2018. Cette progression illustre une transformation profonde du marché du travail : l’anglais s’impose désormais comme la langue pivot de nombreux échanges, même dans des entreprises non internationales. Toutefois, cela ne signifie pas qu’il faut être parfaitement bilingue. Les niveaux attendus varient fortement selon les métiers, les missions et le degré d’exposition à l’international.
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Précision et transparence : ce que les recruteurs attendent vraiment
Les recruteurs ne veulent plus d’indications floues. Écrire « anglais courant » ne permet pas de comprendre ce que le candidat sait réellement faire : peut-il négocier ? Participer à une réunion technique ? Lire et rédiger des rapports complexes ? Se présenter devant un comité international ?
Pour éviter toute ambiguïté, il est recommandé d’utiliser un référentiel standardisé, comme le CECRL (Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues). Ce dernier propose une échelle de niveaux allant de A1 à C2, et permet au recruteur d’identifier immédiatement les compétences linguistiques du candidat. Par exemple :
- B1 : capacité à converser sur des sujets connus, rédaction simple.
- B2 : autonomie professionnelle, participation active aux réunions.
- C1 : maîtrise avancée du vocabulaire, argumentation structurée.
- C2 : niveau expert, quasi-natif.
Mais ce n’est pas tout. De plus en plus, les entreprises souhaitent comprendre comment la langue est mobilisée dans le quotidien professionnel. Décrire ses usages réels est donc devenu essentiel : mener une veille en anglais, rédiger des notes internes, négocier avec des partenaires étrangers, présenter des projets en anglais, animer une équipe multinationale, etc.
Les bénéfices concrets d’une précision accrue
Détailler ses compétences linguistiques ne sert pas uniquement le recruteur : cela permet aussi au candidat de mieux valoriser son profil et d’éviter des malentendus. Un poste peut exiger un niveau d’anglais très technique, limité au vocabulaire du secteur ; un autre peut nécessiter une aisance orale en situation de forte interaction ; un autre encore peut ne demander qu’une compréhension écrite fluide.

En expliquant précisément ses savoir-faire, le candidat prouve non seulement sa transparence, mais aussi sa maturité professionnelle. Il montre qu’il connaît ses forces et ses limites, ce qui est très apprécié dans le processus de recrutement.
L’anglais, un levier d’évolution professionnelle
Au-delà de la recherche d’emploi, l’anglais joue un rôle crucial dans l’évolution de carrière. Dans de nombreuses entreprises, l’accès à certaines fonctions managériales ou stratégiques passe automatiquement par la maîtrise de la langue. Être capable de collaborer avec des équipes internationales, de conduire des projets multiculturels ou de représenter la société à l’étranger devient une compétence incontournable.
Même dans des secteurs moins exposés au commerce international, l’anglais s’impose comme langue de référence pour la documentation technique, la recherche d’informations et les interactions avec les outils numériques ou les logiciels professionnels. Ne pas maîtriser un minimum d’anglais peut donc limiter l’accès à certaines connaissances ou ralentir la progression dans un métier.
Comment présenter efficacement son niveau d’anglais ?
Pour optimiser son CV, il est conseillé de :
- Indiquer un niveau précis selon le CECRL
Exemple : Anglais – Niveau B2 (CECRL). - Ajouter des détails sur les usages professionnels
- Présentation de projets lors de réunions internationales
- Rédaction de rapports techniques
- Négociation commerciale en anglais
- Veille quotidienne sur des sources anglophones
- Mentionner des certifications si disponibles
TOEIC, TOEFL, IELTS, Cambridge… - Rester honnête
Surévaluer son niveau d’anglais conduit presque toujours à un malaise lors de l’entretien ou du test technique.
Vers la fin des mentions vagues ?
Tout porte à croire que les formulations floues disparaîtront progressivement des CV modernes. Les recruteurs privilégient la lisibilité, la précision et le concret. Décrire son niveau d’anglais de façon détaillée n’est plus une option : c’est devenu une étape incontournable pour maximiser ses chances.
Dans un monde du travail profondément transformé, l’anglais n’est pas seulement une langue : c’est un outil stratégique, un vecteur d’opportunités et parfois même un accélérateur de carrière. Être précis sur ses compétences linguistiques, c’est se donner les moyens d’être compris, sélectionné et, finalement, recruté.