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Entre enseignement à distance, nouvelle offre de formation et thématiques spirituelles renouvelées, l’Institut normand des sciences religieuses (INSR), situé à Caen, s’adapte aux attentes de son temps. À la rentrée de septembre 2025, l’organisme ambitionne de toucher un public toujours plus large, engagé dans la foi ou en quête de sens.
Depuis cinq ans, l’INSR s’est imposé comme un lieu de formation de référence dans le domaine des sciences religieuses en Normandie. Rattaché à l’Institut catholique de Paris, il est implanté au cœur de Caen (Calvados), dans un cadre propice à l’étude, à la réflexion et à l’enrichissement personnel. Chaque année, l’établissement accueille environ 500 étudiants, dont une majorité d’auditeurs libres. « Beaucoup viennent pour nourrir leur foi et approfondir leur compréhension des textes, sans nécessairement viser un diplôme », explique Pascaline Lano, directrice de l’antenne caennaise.
Contents
- 1 Une équipe pédagogique solide
- 2 La souplesse du distanciel pour une formation accessible
- 3 Une nouvelle formation diplômante
- 4 Une rentrée sous le signe de l’appel
- 5 Un public diversifié, en quête de sens
- 6 Une dynamique ancrée dans son territoire
- 7 Une rentrée sous le signe de la continuité et de l’innovation
Une équipe pédagogique solide
Pour accompagner ces étudiants, l’Institut peut compter sur une équipe de 45 formateurs, composée d’universitaires, de théologiens, de prêtres, de religieux et de laïcs expérimentés. Cette diversité d’intervenants permet d’aborder les questions spirituelles et religieuses sous des angles variés : théologie, exégèse biblique, histoire des religions, philosophie, liturgie ou encore éthique. Le dialogue entre disciplines et convictions est encouragé, dans le respect des convictions de chacun.
La souplesse du distanciel pour une formation accessible
L’un des grands axes de développement pour cette rentrée 2025 est l’élargissement de l’enseignement à distance. Déjà amorcée ces dernières années, notamment pendant la crise sanitaire, la mise en place de cours en visio a prouvé son efficacité. Elle permet de toucher un public plus large, en particulier des personnes éloignées géographiquement ou ayant des contraintes professionnelles ou familiales.
« Le distanciel est devenu un outil incontournable, sans pour autant remplacer la richesse de la présence physique. Nous proposons désormais des formats hybrides, alliant visio et cours en présentiel, pour répondre aux différents besoins », détaille Pascaline Lano.
Une nouvelle formation diplômante
L’INSR innove également cette année avec le lancement d’un nouveau titre professionnel, destiné à structurer le parcours de ceux qui souhaitent s’engager plus pleinement dans une mission ecclésiale ou pastorale. Cette formation, certifiante, offre un cadre pédagogique rigoureux et reconnu, permettant aux étudiants d’approfondir leur foi tout en développant des compétences pratiques dans l’accompagnement spirituel, l’animation liturgique ou la transmission de la foi.
Ce titre s’adresse particulièrement à des laïcs en responsabilité dans les paroisses, mouvements ou aumôneries, ainsi qu’aux religieux souhaitant élargir leur champ d’action.

Une rentrée sous le signe de l’appel
Chaque année, l’INSR choisit une thématique fil rouge pour guider ses activités et conférences. En 2025, le thème retenu est « L’appel », une notion centrale dans la tradition chrétienne. Appel de Dieu, appel à la vocation, appel au service ou à la conversion… Ce thème sera décliné sous différentes formes : interventions d’experts, partages d’expériences, ateliers de discernement spirituel.
« Ce thème de l’appel parle à tous, croyants ou non. Il interroge sur le sens de la vie, les choix que l’on fait, la manière dont on se met au service des autres », précise la directrice. Des soirées-débats, des conférences ouvertes au grand public et des temps de retraite spirituelle sont également prévus autour de cette thématique.
Un public diversifié, en quête de sens
L’un des points forts de l’INSR est la diversité de son public. On y croise aussi bien des retraités avides de culture biblique que des jeunes engagés dans la vie paroissiale, des enseignants en quête de formation complémentaire que des professionnels en reconversion. L’Institut se veut un espace d’ouverture et de dialogue, accessible à tous les profils.
Cette pluralité est renforcée par une offre modulaire : chacun peut composer son parcours selon son rythme, ses intérêts et ses disponibilités. Certains suivent un cursus complet sur plusieurs années, d’autres viennent assister ponctuellement à un cours ou à une conférence.
Une dynamique ancrée dans son territoire
L’Institut ne se limite pas à Caen : il rayonne dans l’ensemble de la Normandie, en lien étroit avec les diocèses locaux. Des partenariats avec des paroisses, des établissements scolaires ou des associations permettent de diffuser les enseignements proposés et de créer des ponts entre formation et engagement concret sur le terrain.
En outre, l’INSR participe régulièrement à des événements régionaux autour de la foi, de la culture religieuse ou de l’interreligieux, affirmant ainsi son rôle de pôle de réflexion spirituelle et intellectuelle dans la région.
Une rentrée sous le signe de la continuité et de l’innovation
À l’heure de la sécularisation croissante et des interrogations existentielles, les établissements comme l’INSR jouent un rôle essentiel : celui de proposer des lieux de formation, de réflexion et de discernement. À travers ses innovations pédagogiques, l’attention portée aux publics variés et une programmation pensée pour nourrir l’intelligence de la foi, l’Institut normand des sciences religieuses aborde la rentrée 2025 avec ambition et sérénité.
« Nous voulons rester fidèles à notre mission : offrir à chacun un espace pour approfondir sa foi, structurer sa pensée, et mieux comprendre les enjeux spirituels du monde contemporain », conclut Pascaline Lano.