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Obtenir le permis de conduire reste une étape déterminante dans un parcours professionnel, mais aussi un investissement financier conséquent. Entre le coût des heures de conduite, les frais d’examen et les éventuelles heures supplémentaires, la facture peut rapidement dépasser les capacités de nombreux candidats. Conscient de cet enjeu, l’État maintient en 2025 plusieurs dispositifs d’aide destinés à faciliter l’accès au permis de conduire, en particulier pour les jeunes et les publics en insertion. CPF mobilisable, prêt à taux zéro et aide spécifique aux apprentis : autant de leviers à connaître pour réduire la dépense et accélérer la mobilité.
Contents
- 1 Quelles aides publiques pour le permis de conduire en 2025 ?
- 2 Le prêt à taux zéro « permis à 1 euro par jour »
- 3 500 euros d’aide pour les apprentis : un levier de mobilité essentiel
- 4 Peut-on mobiliser le CPF pour le permis de conduire ?
- 5 Cumul des aides et démarches à anticiper
- 6 Conseils pratiques pour réussir son projet permis
Quelles aides publiques pour le permis de conduire en 2025 ?
En 2025, les principaux dispositifs d’aide existants sont reconduits. L’objectif reste le même : lever le frein financier que représente le permis de conduire, notamment dans les territoires où les transports en commun sont limités et où la mobilité conditionne l’accès à l’emploi.
Parmi les aides nationales les plus connues, on retrouve le prêt à taux zéro « permis à 1 euro par jour », ainsi qu’une aide directe de 500 euros destinée aux apprentis préparant le permis B. À ces dispositifs peuvent parfois s’ajouter des aides locales proposées par certaines régions, départements ou collectivités.
Ces mécanismes ont un point commun : ils interviennent dès les premières étapes du projet afin d’éviter que le coût ne retarde ou n’empêche l’inscription en auto-école.
Le prêt à taux zéro « permis à 1 euro par jour »
Le dispositif « permis à 1 euro par jour » repose sur un principe simple. Il s’agit d’un prêt à taux zéro accordé par une banque partenaire, dont les intérêts sont pris en charge par l’État. Le candidat rembourse ensuite le capital par mensualités, ce qui permet d’étaler la dépense sans supporter de frais financiers supplémentaires.
Pour en bénéficier, il est indispensable de s’inscrire dans une auto-école partenaire du dispositif. Le candidat choisit un forfait ou un volume d’heures cohérent avec son niveau, puis présente un dossier à la banque. Celle-ci étudie la capacité de remboursement, en tenant compte de la situation personnelle et, le cas échéant, des garanties apportées.
Ce type de financement permet de lisser le coût du permis sur plusieurs mois, voire plusieurs années. Toutefois, il convient d’anticiper certains éléments : les heures supplémentaires, les frais liés aux examens ou les éventuels changements de planning. Un échange régulier avec l’auto-école permet d’ajuster le parcours et d’éviter les mauvaises surprises.
500 euros d’aide pour les apprentis : un levier de mobilité essentiel
Les apprentis bénéficient, sous conditions, d’une aide forfaitaire de 500 euros pour le passage du permis de conduire B. Cette aide vise à renforcer la mobilité entre le domicile, le centre de formation et l’entreprise, un enjeu central pour sécuriser les parcours en alternance.
Pour être éligible, il faut être engagé dans un contrat d’apprentissage et inscrit dans un centre de formation d’apprentis (CFA). L’aide est versée une seule fois, après transmission des justificatifs requis, notamment un devis ou une facture d’auto-école. Le CFA joue généralement un rôle clé dans l’accompagnement de la démarche et l’information des apprentis.
Même si cette aide ne couvre pas l’intégralité des frais, elle permet de réduire significativement le reste à charge. Dans certains cas, elle peut être complétée par des dispositifs locaux ou par des facilités de paiement proposées par les auto-écoles partenaires.
Peut-on mobiliser le CPF pour le permis de conduire ?
Le Compte Personnel de Formation peut également être mobilisé pour financer le permis de conduire, à condition que celui-ci s’inscrive dans un projet professionnel. La formation doit être dispensée par un organisme agréé et référencé sur la plateforme Mon Compte Formation.
Le CPF peut couvrir tout ou partie des frais, dans la limite des droits disponibles. Toutefois, comme pour toute formation CPF, une participation financière obligatoire du titulaire peut s’appliquer, sauf cas d’exonération. Le recours au CPF est particulièrement pertinent lorsque le permis constitue un prérequis pour accéder à un emploi ou pour sécuriser une évolution professionnelle.
Cumul des aides et démarches à anticiper
Bonne nouvelle : ces dispositifs peuvent, sous certaines conditions, être cumulés. Un apprenti peut par exemple bénéficier de l’aide de 500 euros et compléter le financement via un prêt « permis à 1 euro par jour », voire mobiliser son CPF si le projet le justifie.
Pour éviter les retards ou les refus, il est essentiel d’anticiper les démarches. Rassembler les pièces d’identité, les justificatifs de domicile, les devis d’auto-école et les attestations de formation permet de sécuriser le montage financier. Il est également recommandé de se renseigner dès le début de l’année auprès du CFA ou de l’auto-école pour connaître les délais de traitement.

Conseils pratiques pour réussir son projet permis
Choisir une auto-école de qualité est un facteur déterminant. Il est conseillé de comparer plusieurs établissements, de vérifier les labels qualité, la transparence des tarifs et les retours d’anciens élèves. Une pédagogie adaptée au rythme du candidat favorise la réussite et limite les heures supplémentaires.
Dans les zones rurales ou peu desservies, regrouper les leçons peut réduire les frais annexes et optimiser le temps. Enfin, un budget réaliste et un planning clair permettent d’avancer sereinement, sans pression inutile.
Un permis plus accessible en 2025
En 2025, l’État confirme sa volonté de soutenir l’accès au permis de conduire à travers des aides ciblées et complémentaires. Bien utilisées, elles permettent de transformer un projet coûteux en un investissement maîtrisé. Pour de nombreux jeunes et apprentis, le permis devient ainsi un véritable levier d’insertion professionnelle et de mobilité durable.