Grohe s’engage contre l’obsolescence programmée : une nouvelle ère de durabilité

Dans un contexte où la durabilité et la consommation responsable deviennent des préoccupations majeures pour les consommateurs, Grohe, entreprise emblématique de l’équipement pour cuisines et salles de bains, prend une position ferme contre l’obsolescence programmée. Fondée en 1936 et intégrée depuis 2014 au groupe japonais Lixil, qui emploie plus de 60 000 personnes dans 150 pays, Grohe entend démontrer qu’innovation technologique et respect de l’environnement peuvent aller de pair.

Une garantie de 10 ans pour encourager des achats responsables

Dès le mois prochain, la marque allemande mettra en place une garantie de dix ans sur une grande partie de ses produits. Cette initiative, inédite à une telle échelle dans le secteur, vise à renforcer la confiance des clients – particuliers comme professionnels – et à valoriser des équipements conçus pour durer. Une étude commandée par Grohe en janvier 2025 a d’ailleurs révélé que près de deux-tiers des clients considèrent la durée de la garantie comme un critère décisif au moment de l’achat. Cette décision stratégique répond donc à une attente concrète du marché.

Des pièces détachées disponibles pendant 15 ans minimum

En parallèle de cette garantie étendue, Grohe s’engage à maintenir la disponibilité des pièces détachées pendant au moins quinze ans, même pour les produits qui ne sont plus commercialisés. Cette mesure vise à prolonger significativement la durée de vie des installations, à favoriser les réparations plutôt que le remplacement, et à limiter l’impact environnemental lié à la production de nouveaux équipements. C’est une réponse directe à l’un des mécanismes de l’obsolescence programmée, qui repose justement sur l’indisponibilité des pièces ou des services après quelques années.

Grohe entend ainsi participer à une véritable transformation des habitudes de consommation dans le domaine du bâtiment, de l’ameublement et de l’équipement domestique, en intégrant la durabilité comme une valeur centrale de son offre.

Une loi contre le démarchage téléphonique : vers une meilleure protection des consommateurs

Le 21 mai 2025, la proposition de loi visant à interdire le démarchage téléphonique et à renforcer la lutte contre les fraudes aux aides publiques a été définitivement adoptée. Cette loi, portée par le député Thomas Cazenave (Renaissance) et le sénateur Pierre-Jean Verzelen (Les Indépendants – République & Territoires), a reçu un soutien unanime lors de son passage au Sénat.

Ce texte législatif marque une avancée notable dans la protection des citoyens face à des pratiques commerciales jugées intrusives et parfois frauduleuses. L’Autorité de régulation des communications électroniques (Arcep) a en effet enregistré une hausse de 39 % des signalements liés au démarchage téléphonique en 2024. Dès août 2026, toute forme de démarchage téléphonique sera interdite, quel que soit le secteur d’activité concerné.

Outre cette mesure phare, la loi vise également à mieux encadrer l’attribution de certaines aides publiques, régulièrement ciblées par des acteurs malintentionnés. Sont concernés notamment les certificats d’économies d’énergie, le dispositif MaPrimeRénov’, ainsi que les aides à l’apprentissage et au CPF (compte personnel de formation). En renforçant les contrôles et en limitant les abus, la loi ambitionne de restaurer la confiance dans ces dispositifs essentiels à la transition énergétique et à l’inclusion professionnelle.

Adwin : une initiative panafricaine au service des femmes entrepreneures

Pendant ce temps, une autre initiative prend forme à l’échelle internationale, portée par l’ancienne ministre Élisabeth Moreno, ex-responsable de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances. Elle lance Adwin (African and African-Descendant Women Impact Network), une plateforme engagée pour l’autonomisation économique des femmes africaines et afrodescendantes à travers le monde.

Adwin s’adresse à une population estimée à près d’un milliard de femmes, souvent confrontées à des freins économiques, sociaux ou structurels dans leurs parcours professionnels. Le projet vise à fournir un accompagnement global, incluant :

• Un financement à taux réduit (prêt à 3 %) pour favoriser les premiers pas dans l’entrepreneuriat ;
• Un programme de mentorat avec des femmes cheffes d’entreprise expérimentées ;
• Une bourse dédiée aux études supérieures, afin de lever les barrières à l’accès à la formation.

Adwin repose sur un réseau de délégations locales déjà implantées dans plusieurs pays, dont le Brésil, le Congo, et les États-Unis. Le lancement officiel de la plateforme aura lieu début juin en Côte d’Ivoire, marquant le début d’une stratégie de déploiement progressif sur l’ensemble du continent africain. Ce réseau ambitionne de créer des passerelles solides entre les diasporas et les territoires d’origine, dans une optique de solidarité économique féminine.

Conclusion : Vers une société plus responsable et équitable

Qu’il s’agisse de grandes entreprises industrielles comme Grohe, de lois protectrices à l’échelle nationale, ou de projets engagés à l’international comme Adwin, un même constat s’impose : la durabilité, l’éthique et l’engagement social deviennent des piliers incontournables du développement économique.

Ces initiatives montrent que des changements profonds sont à l’œuvre dans nos modes de production, de consommation et de gouvernance. Grohe prend le parti de la réparabilité, les pouvoirs publics s’attaquent aux fraudes et aux abus, et des leaders comme Élisabeth Moreno œuvrent à l’émancipation économique des femmes. Autant de signaux forts vers une société plus respectueuse, plus durable et plus inclusive.