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La Contestation Syndicale : Refus de la Participation Obligatoire des Salariés au CPF

La décision annoncée par le ministre délégué au budget, Thomas Cazenave, de mettre en place une participation forfaitaire des salariés au Compte Personnel de Formation (CPF) suscite une vague de mécontentement au sein des syndicats. Cette mesure, prévue pour 2024, soulève des préoccupations majeures quant à l’accès à la formation professionnelle pour les travailleurs.
Contents
Opposition Syndicale : Défense des Droits des Salariés
Yvan Ricordeau, représentant de la CFDT en charge de la formation professionnelle, souligne que le CPF a été conçu pour laisser aux salariés la liberté d’utiliser leurs droits à la formation selon leurs besoins. Cette nouvelle obligation de participation financière remet en question cette liberté initiale, allant à l’encontre de l’esprit même du CPF.
Conséquences Sociales et Injustices
La CGT, par la voix de Sandrine Mourey, exprime fermement son désaccord avec cette mesure, la qualifiant de scandaleuse. Elle met en lumière le risque d’injustice sociale que cette participation forfaitaire pourrait entraîner, notamment en pénalisant les travailleurs les plus fragiles et moins qualifiés, qui pourraient se retrouver dans l’incapacité financière de suivre une formation.
Réactions de Force Ouvrière et de l’UNSA
Michel Beaugas, responsable confédéral de FO, dénonce vigoureusement l’instauration d’un reste à charge pour l’utilisation du CPF, soulignant que cela nuirait gravement au droit à la formation des salariés, en particulier des moins qualifiés. De son côté, l’UNSA s’interroge sur les modalités d’abondement par les employeurs, craignant une remise en cause du principe d’universalité du CPF et de la liberté de choix des formations.
Conclusion
La contestation syndicale contre la participation obligatoire des salariés au CPF reflète les inquiétudes croissantes quant à l’accès équitable à la formation professionnelle. Alors que le CPF devrait être un levier essentiel pour accompagner les transitions écologique et numérique ainsi que la compétitivité des entreprises, cette nouvelle mesure risque de créer des obstacles supplémentaires pour les travailleurs les plus vulnérables.